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Les étapes de la vie d'une femme Comment éviter les pièges tendus par notre inconscient et suivre la voie du Soi pour s’épanouir ?


Vivre épanouie en tant que femme : transformer son inconscient pour vivre la féminité
Les étapes de la vie d'une femme

Dans ma méditation de ce matin m’est venue comme une poussée intérieure à écrire cet article sur les étapes de la vie d'une femme.

 

La vie m’a amenée à accompagner beaucoup de femmes (et quelques hommes) avec différents outils toujours plus ou moins reliés à une vision jungienne et spirituelle de l’existence.

 

Les enseignements des rêves, des miens et de ceux des rêveuses que j’accompagne et que j’ai accompagnées, l’enseignement particulièrement « féministe » (au sens d’une insistance à remettre au centre de nos vies la puissance d’ouverture) de l’école du rêve et des profondeurs, m’ont amenée petit à petit à comprendre le défi (et la beauté) que c’est d’être une femme dans un inconscient collectif encore malheureusement très pris par l’archétype « du masculin en inflation ».

 

Selon le principe jungien, tout ce qu’on accueille se transforme, encore faut-il en être consciente…

 

J’aimerais parler dans cet article des difficultés que traversent les femmes au cours de leur vie en lien avec un inconscient collectif qui idolâtre le « masculin en inflation ».

 

Peut-être avez-vous eu la chance de vous incarner dans une famille atypique dans laquelle la féminité était vécue et acceptée, si tel est votre cas, tant mieux pour vous, cet article n’est pas pour vous.

 

Pour toutes les autres, voilà ce à quoi nous avons dû nous confronter sans même le savoir saisies par les profondeurs de notre inconscient et des pistes pour s'en libérer

 

 

L’inconscient collectif, le Soi et l’archétype du « masculin en inflation »

 

Avant de commencer notre périple dans la vie d’une femme, j’aimerai revenir sur trois notions :

·      L’inconscient collectif

·      Le Soi

·      L’archétype du masculin en inflation

 

Dans la vision de Jung, l’inconscient est présent avant la constitution du moi.

Nous avons à naître à nous-mêmes en sortant de l’attraction vers les blessures du passé et les répétitions familiales parfois tragiques.

 

Cet inconscient familial est lui-même un sous-produit de l’inconscient collectif dans lequel règne l’archétype du « masculin en inflation ».

 

Il s’agit d’une force psychique, physique et énergétique en chacun et chacune d’entre nous qui prends son origine dans le côté primate et compétitif de l’humanité.

 

Force de compensation des blessures, il est également relayé par la détestation de notre propre féminité qui nous est transmise de génération en génération (que nous en ayons conscience ou non).

 

L’homme de la femme (appelé « Animus ») est en colère d’avoir été bafoué et nous pousse à rejeter notre propre féminité.

 

C’est ainsi que nous pourrions, poussées par cet archétype, détester notre corps dès qu’il développe quelques rondeurs, nous trouver « pas à la hauteur » professionnellement, rechercher une réussite sans fin, rentrer dans des débats stériles, avoir l’impression que nous ne savons pas assez de choses…

 

Bien sûr les hommes sont eux aussi pris par cet archétype du masculin en inflation et nous en voyons d’ailleurs les résultats tous les jours dans les médias.

 

Mais chez une femme cet archétype se retourne souvent contre elle et l’empêche de s’aimer et d’aimer son corps de femme ou la pousse à une suraffirmation épuisante.

 

Heureusement le Soi, union transcendante du féminin et du masculin, travaille dans nos inconscients à la transformation de cet archétype et si nous écoutons son message la transformation n’en sera que plus efficiente.

 

Mais commençons notre aventure au moment de notre conception.

 

La conception et la vie intra-utérine

 

Déjà dans le ventre de notre mère nous sommes en lien avec l’inconscient familial.

J’ai accompagné beaucoup de femmes dont les parents auraient préféré un garçon, eux-mêmes n’étant pas en lien avec leur propre féminité ou considérant encore le féminin comme le sexe faible ou l'incarnation de femme comme une malédiction plus ou moins consciemment.

 

C’est déjà là que peuvent débuter les premiers ressentis de « non adéquation » voire de rejet.

 

La naissance est toujours un choc pour l’âme que l’on soit un homme ou une femme, l’âme devant s’incarner dans ce petit corps et sortir d’un cocon pour aller vers le monde mais dans le cas d’un rejet du sexe de l’enfant, le sentiment de non adéquation continue à s’imprimer à ma naissance.

 

La petite fille va grandir dans un environnement où elle se sent la plupart du temps avant tout une enfant plus qu'une femme même si bien sûr certains traumatismes peuvent déjà arriver à ce moment-là.

 

La puberté le second choc

 

Mais voilà qu’arrive la puberté et la découverte de la libido et des élans sexuels.

 

Comment vivre sa féminité quand l’inconscient collectif nous vend des images de femmes objets à l’opposé certes des archétypes judéo-chrétiens coincés de nos grands-mères mais encore pris dans la vision du « masculin en inflation » sur le féminin.

 

J’ai été surprise en échangeant avec mon fils du nombre de jeunes femmes de 18 ans anorexiques, ayant déjà vécu des abus ou avec une tendance à la dépression.

 

Le couple : le lieu des projections

 

Nous tombons possiblement amoureuse mais comment faire confiance à l’homme quand nous venons possiblement d’une lignée où les hommes n’ont pas assuré ou ont été carrément maltraitants ou abusifs?

 

C’est le domaine des projections et autres méfiances et incompréhensions.

 

La colère de nos ancêtres féminines peut nous saisir sans que nous n’en ayons conscience générant des disputes voire des séparations.

 

Sans parler des femmes aux prises avec des hommes manipulateurs qui ne sont que le reflet des hommes dans leur psyché, hérités de l’inconscient collectif.

 

Puis vous poursuivez votre chemin et possiblement vous tombez enceinte, vous êtes heureuse, amoureuse et pleine d’élans et de joie de cette future arrivée.

 

Vous accouchez et là patatrac vous vous sentez tout d’un coup en mode « baby blues ».

 

C’est qu’en vous soudain se réveille l’archétype mère potentiellement dépressif (ça n’est pas non plus systématique heureusement) !

 

Vous vous sentez enfermée et vous vous en voulez de ne pas retrouver vos élans d’avant et de vous sentir enfermée alors que vous aimez profondément votre enfant.

 

Cela peut se vivre au premier enfant ou petit à petit.

 

Sans le savoir vous êtes « saisie » par cet archétype de « mère frustrée».

 

 

L’archétype mère pris dans l’étau de cet archétype de « masculin en inflation »

 

J’ai pu observer dans les analyse de rêves ou les constellations familliales que je pratique au quotidien, à quel point nous portons l’enfermement vécu par nos mères et nos grands-mères.

 

A l’époque les thérapies étaient peu développées et beaucoup de femmes ont accepté un destin qui les enfermaient souvent dans une maternité pas si épanouissante que ça quoi qu’elles en disent souvent, portant la culpabilité qu’on puisse penser qu’elles aient été des « mauvaises mères ».

 

Des grands-mères qui avaient 7 enfants, les décès pendant les guerres, les pertes d’enfant, les viols conjugaux, les incestes et la maltraitance sont beaucoup plus fréquents qu’on ne pourrait le penser.

 

Parfois elles devaient accepter d’être trompées par leur mari ou étaient obligées de se remarier avec un homme maltraitant après s’être retrouvées seules suite au décès de leur mari.

 

Je précise ici que je décris une réalité, celles des femmes et que tout cela n’a rien contre les hommes qui eux aussi portent cette souffrance du féminin dans leur psyché mais ça pourra faire l’objet d’un autre article.

 

Il y a plusieurs réactions possibles en fonction de vos dominantes planétaires :

 

  • Vous rentrez dans une forme de matriarcat rejetant le père de l’enfant et votre sexualité (dominante eau – Cancer)

  • Vous fuyez votre maternité à travers un surinvestissement dans le travail (dominante feu)

  • Vous prenez un amant car vous n’avez plus de désir pour le père de votre enfant (dominante mars pluton avec un carré lune vénus, clin d’œil aux astrologues)

  • Etc… il y a plein de possibilités bien sûr et parfois toute se passe bien naturellement !

 

Je n’avais pas la chance à l’époque de la naissance de mon fils de connaître les rêves et l’existence de cet archétype, ça n’est que plus tard que j’ai compris cette chappe de plomb qui s’était abattue sur moi et que je n’ai pu résoudre vraiment que des années plus tard grâce à mes rêves. En tant que signe de feu j’ai plutôt choisi l’option de la suractivité professionnelle (notamment) mais il a fallu pas mal de temps pour que mon couple se remette de ce passage.

 

La vie s’est déroulée et c’est alors qu’est arrivée…la prochaine étape, la préménopause, et oui et là encore d’autres archétypes viennent s’activer !

 

La femme face à son vieillissement

 

Rien dans notre société ne nous pousse à bien vieillir !

 

Cet archétype du « masculin en inflation » qui se glisse dans les autres archétypes, est friand de jeunesse.

 

Il aimerait que nous restions dans le même logiciel de compétition, du suractivité, de course en avant, il prône la jeunesse et les corps « parfaits », poussant les femmes à passer leur vie au régime, à se faire botoxer, liposucer, refaire les seins…

 

Il ne valorise pas l’expériences des ainés dans les entreprises qui sont souvent remerciés après des années de « bons et loyaux service ».

 

L’humanité peine à naître à elle-même mais je reste persuadée qu’elle progresse malgré tout car le Soi agit dans nos psychés, que nous en ayons conscience ou non.

 

Jung nous disait qu’il fallait accepter de changer de logiciel dans la deuxième partie de notre vie, sinon c’est la porte ouverte à :

 

·      Des somatisations dans le corps

·      Un sentiment de frustration

·      Un sentiment de non-sens

·      Un sentiment de rejet

·      Une non-acceptation de notre corps

·      Une peur de la mort

 

Pour la femme, la pression est encore plus forte que pour l’homme puisqu’elle ne peut plus, ou moins, répondre aux seules visions que notre société est capable de formuler sur le féminin : la procréation en tant que mère, la femme « sexy » voire la femme « amazone » qui mène d'une main de fer sa carrière et sa vie de famille.

 

Les changements hormonaux occasionnés par la préménopause puis par la ménopause peuvent venir s’ajouter à des dynamiques psychiques pour créer des symptômes « forts sympathiques », comme des angoisses, des bouffées de chaleur, de l’arthrose etc…

 

Là encore les rêves peuvent nous aider (et la médecine chinoise aussi :-)).

 

Si vous avez eu une image d’une mère avançant en âge de manière épanouie tant mieux pour vous mais pour les autres, il faudra aussi accueillir un nouvel archétype relié à la dépression et à la colère de la femme vieillissante !

 

Cela ne veut pas dire que vous allez être complètement saisie par cet archétype mais il peut se présenter de ci de là créant là aussi une chappe de plomb dans votre vie.

 

Dans la thérapeutique de l’arbre de vie il y a deux Séphiroths qui sont souvent en inflation, Geburah et Hesed reliées quand elles sont en inflation à une colère et à un grand désir de changement(*).

 

Elles sont reliées à la zone du visage des épaules, des poumons et des bras pouvant être pris par les angoisses et autres bouffées de chaleur.

 

Des méditations aident à refaire circuler ces blocages énergétiques ainsi que l’accueil des archétypes depuis les rêves de cette frustration possible de nos ancêtres féminines en lien avec le vieillissement (tout ce qu’on accueille depuis l’inconscient se transforme).

 

C’est l’occasion de découvrir la véritable puissance du féminin en vous : cette femme « médiale » qui initie aux mondes spirituels, cette présence vibratoire chaude en vous, une sexualité qui soit un véritable partage intime et vibratoire.

 

Bref tout un chemin qui ne pourra venir que de l’intérieur…

 

Toute une aventure finalement, magique et magnifique mais qui pourrait être tellement plus légère si l’on se laissait guidées de l’intérieur et si nous étions un temps soit peu initiées au monde de l’inconscient depuis notre jeune âge plutôt qu'ingurgiter des savoirs bien souvent coupés du sens profond de la vie…

 

C’est, je crois, l’objet de cet article, permettre que des femmes puissent vivre ce chemin avec plus de conscience et de légèreté que je ne l’ai vécu, car même si la joie a toujours été en moi naturellement, j’ai dû aussi faire avec un inconscient particulièrement lourd qui m’a obligée à aller chercher les réponses dans le monde secret et passionnant de ma psyché… Sans doute mon âme avait-elle choisi ce chemin pour pouvoir le transmettre !

 

Soyons fières d’être des femmes et amenons au monde cette puissance d’ouverture qui seule pourra guérir l’humanité de son inflation galopante ! Ne sous-estimons pas la puissance de l’inconscient et les capacités de guérison du Soi !

 

Ariane

 

 

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